Les goélands
La population de goélands a largement augmenté ces 20 dernières années, pour se stabiliser maintenant globalement, même s’il y a des disparités d’une ville à l’autre. Néanmoins, n’ayant quasiment pas de prédateurs, et venant nicher dans les centre-villes sur nos toits, ils nuisent à la biodiversité des autres espèces d’oiseaux et deviennent particulièrement agressifs lors des périodes de nidification et une fois les oisillons nés. Cela devient un problème important pour les citoyens de certaines villes.
Les solutions de régulation des goélands
Les solutions traditionnelles pour réguler la population des goélands en centre-ville
Il existe plusieurs solutions contre les goélands qui sont utilisées depuis longtemps.
Effarouchement des goélands par drone
La première consiste à l’effarouchement des populations. En effet le but est d’effrayer avec des sons et/ou lumière les goélands d’un endroit ciblé, de manière efficace et non létale. Nous proposons d’ailleurs cette solution par drone. Elle a cependant le défaut de n’être utile qu’à court terme, les goélands reviennent souvent plus tard une fois la mission terminée. C’est utile si vous avez des travaux de toiture importants à réaliser pendant la période de nidification ou en été quand les oisillons sont nés.
Retrait des oeufs ou des nids de goélands
La deuxième méthode est le retrait des œufs, de manière manuelle, ce qui est long et coûteux. Nous proposons pour notre part de retirer les nids de goélands vides de manière à éviter la nidification à venir ce que nous faisons par drone.
La stérilisation des oeufs de goélands
Enfin, il reste une dernière méthode qui est la stérilisation, c’est la méthode de gestion des populations de goélands la plus connue, cependant cette méthode est dangereuse car elle nécessite d’embaucher des cordistes qui prennent des risques sur les toits mais aussi en faisant face aux goélands agressifs lors de la nidification. De plus, ce sont des missions qui reviennent très vite chères en raison de la main d’œuvre et du long temps passé pour effectuer une campagne de stérilisation.
Innovant et efficace : La stérilisation des oeufs de goélands par drone
Notre équipe a innové mondialement en proposant depuis 2014 une solution drone innovante pour la stérilisation des oeufs de goélands par drone, avec une équipe de pilote expérimentée pour voler près des toitures en centre ville et en bord de mer, avec des rafales de vent fréquentes. Nos pilotes sont certifiés par les centres ornithologiques de référence nationale afin d’avoir la connaissance nécessaire pour distinguer les différentes espèces de goélands. En effet, il arrive souvent que la Préfecture donne un droit de réguler la population par la stérilisation des oeufs sur certaines espèces seulement.
La technologie a évolué, s’est largement améliorée et depuis 2018 nous pratiquons la stérilisation des oeufs par drone avec une grande efficacité. Depuis, chaque année nous améliorons encore notre flotte de drones dédiés à cette application qui est reconnue par nos clients comme étant la plus efficace sur le marché pour effectuer ces missions de manière rapide, contrôlée et surtout à bas coût, comparé à une intervention humaine standard. Les améliorations portent surtout sur la qualité de vol pour être plus rapide et plus efficace et créer les conditions pour éviter les attaques de goélands lors de la stérilisation. On arrive aujourd’hui à une solution optimale pour les clients et les pilotes. Les drones sont maintenant connectés à une application de suivi en temps réel innovante.
Les solutions de régulation des goélands
Les goélands leucophés et argentés
Les goélands leucophés (Larus michahellis) et argentés (Larus argentatus) sont semblables à première vue, d’ailleurs le goéland leucophé était considéré avant tout comme une sous espèce du goéland argenté. Le goéland leucophé est surtout présent dans le bassin méditerranéen tandis que le goéland argenté est surtout présent sur la côte Atlantique et la Manche. Les deux espèces ont le dos gris clair, mais les goélands argentés sont souvent plus massifs et moins bruyants que les goélands leucophés. Cependant les critères décisifs pour les reconnaître restent leurs pattes et bec qui sont jaunes pour le leucophé et rose voir gris pour les pattes de l’argenté et un bec jaune avec une tache rouge pour ce dernier.
Les goélands marins
Le goéland marin (Larus marinus) est le plus grand goéland du monde, atteignant 1,70 m d’envergure et 2,3 kg. On le reconnait grace à son dos noir, ses pattes roses et son grand bec jaune avec une tache rouge comme le goéland argenté. Il vit d’ailleurs dans les mêmes régions en France que le goéland argenté, sur la façade Atlantique et en Manche souvent sur les falaises, plages ou port. Le goéland marin est un prédateur redouté dans certaines colonies car il se nourrit de poissons et déchets mais aussi d’œufs de d’autres oiseaux.
Les goélands bruns
Le goéland brun est de taille moyenne, plus élancé et avec un dos plus sombre que le goéland argenté dont il n’est pas aussi proche qu’on le pensait avant. Son plumage contraste très nettement avec le reste de son corps, ce qui le rend assez facilement visible. Il a des pattes jaunes et un bec jaunes avec une tache rouge. C’est un oiseau migrateur, présent dans le nord de l’Europe, en toundra et migrant vers le sud en hiver. En France, il est présent majoritairement en Atlantique et Manche. Moins urbain que le goéland leucophé par exemple, il niche souvent sur les côtes ou les îles.
Les dégâts et nuisances causés par les goélands
Les goélands, notamment les goélands leucophés et argentés, sont de plus en plus présents dans les zones urbaines et villes côtières de la France. Leur adaptation au milieu urbain entraîne de nombreuses nuisances et dégâts qui impacte la qualité de vie des habitants et qui dégrade les bâtiments.
Bruit et pollution sonore
En période de reproduction (printemps et été), les cris puissants et répétés des goélands causent une pollution sonore importante et peuvent déranger sérieusement les habitants et les touristes. Il peut aussi s’agir des oisillons qui viennent de naître et qui restent dans les nids installés sur les toits. Les cris peuvent commencer très tôt le matin, perturbant ainsi le sommeil des habitants. Lors de la présence d’oisillons, les cris ne cessent toute la journée dès l’aube et sont si stridents que cela est souvent insupportables pour les citoyens qui hébergent un nid sur leur toit.
Déjections et salissures
Les déjections des goélands ont la particularité d’être très acides. A court terme cela détériore les façades des bâtiments ainsi que les équipements présents dans l’espace public (bancs, parcs, places, statues…) et à long terme cela à un coût pour la collectivité. Elles entraînent des problèmes d’hygiène autour des lieux de nidifications mais aussi sur les trottoirs à cause de la fouille des déchets et sacs poubelles par les goélands. Ainsi ces derniers participent à la prolifération d’autres nuisibles comme les rats par exemple.
Agressivité
Les goélands sont des oiseaux qui n’ont pas peur de l’Homme et qui peuvent même se montrer agressifs. En effet, pendant la nidification, les goélands peuvent se montrer très agressifs s’ils sentent une menace pour leurs petits. Ils n’hésitent pas à attaquer les passants leur causant des blessures parfois non négligeables, ce qui peut présenter un réel risque à proximité des écoles par exemple. En dehors de la période de nidification, il faut rester prudent car certains goélands peuvent chercher à se nourrir, pour cela ils se servent sur les terrasses des restaurants ou sur les étalages des marchés ou encore dans la main des passants directement sans gêne et parfois en occasionnant des blessures, leurs pattes crochues peuvent faire des dégâts. Il y a un nombre non négligeable de témoignages de kidnapping de chats et petits chiens, noyés en mer et dévorés ensuite.
Exemples de nids et d’oeufs de goélands
L’évolution de la population des goélands
Les goélands sont classés comme “espèce protégée” mais depuis le milieu du 20e siècle, leur population a beaucoup augmenté. Passant par exemple de quelques centaines en 1960 à Marseille à 23 000 couples au 21éme siècle. Ce phénomène s’explique de plusieurs raisons : le manque de prédateurs, l’abondance de nourriture et déchets et la chaleur causée par le réchauffement climatique qui favorise la reproduction sur les toits. Dans certaines villes comme Nice, le nombre de goélands nicheurs a été multiplié par 10 entre 1985 et 2015. Bien que la croissance ait ralenti ces dernières années, le phénomène reste à la hausse notamment dans les ports, et zones urbaines comme les centres villes. A Saint-Malo par exemple, on a dénombré plus de 800 nids en 2022 contre 600 en 2015. Ces chiffres illustrent une urbanisation de l’espèce qui s’installe de plus en plus dans les villes au détriment des zones naturelles.
En savoir plus sur notre solution drone et nos prestations
Le goéland est une espèce qu’il faut continuer de protéger mais dont il faut contrôler sa population notamment dans les zones urbaines où il cause de nombreuses nuisances. C’est dans ce contexte que nous avons mis au point une solution de stérilisation par drone qui permet d’effectuer une stérilisation rapide partout accessible, sans danger et à moindre coût. Le drone permet aussi un contrôle plus ciblé de la population en zone urbaine (on ne change rien à leurs habitudes à l’état naturel). Nous effectuons maintenant un suivi avec photos géolocalisées à l’appui, cartographiées sur une webapp avec l’évolution de la nidification et donc de la population d’une année sur l’autre et des campagnes de stérilisation. Nous effectuons déjà ces missions dans plusieurs villes depuis plusieurs années comme à Cannes, Saint-Malo ou Dinard.
De plus, nous effectuons régulièrement de l’effarouchement par drone pour certains clients et parfois le retrait des nids vides, par drone.
Nos solutions sont rentables, efficaces et sans danger.
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